Confiance et estime en soi : 20 trucs et astuces

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Chacune et chacun se sentira plus ou moins concerné(e) par certaines des conséquences liées à une faible confiance ou estime en elle ou lui-même.

Identifier ses forces comme ses faiblesses est une étape ; les développer ou les corriger en est une autre.

Dans la continuité d’une vidéo d’introduction sur le sujet (disponible ici), ainsi que d’un explicatif plus avancé des notions de confiance et d’estime en soi (accéder par ce lien à l’article “Confiance et estime en soi : fondements de la personnalité”), l’objectif est ici de proposer 20 trucs et astuces qui, régulièrement suivis, offriront de belles perspectives d’amélioration du quotidien.

L’adulte vis-à-vis de lui-même

Dans un esprit d’auto-bienveillance, chacune et chacun peut choisir d’exercer une influence vertueuse sur elle ou lui-même.

Par le biais de prises de conscience et d’applications volontaires d’outils spécifiques, l’idée est alors d’agir sur différents traits de sa propre personnalité.

1. Fiez-vous à votre instinct et développez votre intuition 

Il s’agit ici d’entendre, mais surtout d’écouter sa “petite voix”, toujours présente mais si souvent ignorée. Et pourtant…

Eléments incontournables de votre intuition, ces petites pensées intérieures sont le fruit d’un processus complexe issu du fonctionnement de votre cerveau, non moins complexe. Par définition – et encore davantage chez les HP –, ce dernier gère une quantité insoupçonnée d’informations qui, quant à elles, font partie intégrante de votre environnement. Sans que vous ne vous en aperceviez, il s’agit ici ni plus ni moins de l’aboutissement d’une étude autant complète que complexe qui, même si réalisée inconsciemment, vous guide vers la bonne voie.

Petite voix intérieure

Petite astuce dans l’astuce : en toute objectivité, en vous remémorant le passé et vos expériences vécues en ce sens, combien de fois avez-vous eu l’impression que votre intuition était la bonne ?

Il ne s’agit donc pas ici de convaincre les autres que vous avez / aurez raison (démarche qu’il convient souvent d’éviter d’entreprendre – risque important du boomerang qui pourrait vous revenir sur le coin de la figure !), mais bien de vous convaincre vous-même, et ce, même si vous ne parvenez ni à expliquer, et encore moins à démontrer ce que vous avancez.

2. Evitez tant que possible les comparaisons 

Chacune et chacun ses propres connaissances, aptitudes et compétences. Tout comme n’importe quel individu lambda qui vous entoure, de près ou de loin, vous êtes parfaitement capable de réaliser certaines tâches que d’autres n’envisagent même pas. Et vice versa.

La comparaison est donc autant inutile qu’improductive.

3. Cessez de surestimer les autres 

Dans la lignée des comparaisons inutiles, conservez à l’esprit que chacune et chacun d’entre nous disposent de ses propres talents. Ceci est valable pour les autres, … mais aussi pour vous !

Surestimer ses congénères est donc stérile.

4. Conservez secrètement vos propres certitudes 

Partager vos certitudes – alors que vous êtes souvent incapable de les expliquer vous-même – ne fera que renforcer la défiance que votre environnement nourrit sans doute déjà à votre égard.

Secret gardé

Comme à l’accoutumée, par le biais d’un simple regard interrogateur, jusqu’à des paroles blessantes, celles et ceux qui vous entourent ne manqueront pas de relever cette bizarrerie dont vous faites – une fois de plus – preuve. Indubitablement, vous en serez affecté.

A l’inverse, conservées secrètement, vos certitudes vous serviront de piliers pour construire votre démarche vers un aboutissement que vous serez alors en mesure d’expliquer et de démontrer, dont aux autres. Effet boule de neige garanti !

5. Prenez conscience de votre mode de fonctionnement et de ses implications 

Votre mode de fonctionnement implique le regroupement d’informations dont les autres ne disposent pas forcément. La prise de conscience, tant de cette quantité que de cette qualité, nourrit le processus vertueux de renforcement de la confiance en soi.

L’objectif final est d’éviter d’obtenir une approbation de l’entourage qui, très probablement, ne viendra que trop tardivement, voire pas du tout.

A l’opposé des peines ressenties et autres souffrances vécues, la prise de conscience que ses propres capacités et autres qualités constituent une grande richesse peut donc être salutaire. Epanouissement final garanti !

6. Doutes : du blanc au gris 

Dès l’instant où un soupçon de couleur noire est mélangé à un blanc immaculé, le gris apparaît. Dans le cas présent, les petites gouttes de cette couleur sombre sont les doutes perpétuels que vous éprouvez quant à vous-même.

Nuages gris

L’objectif n’est bien entendu pas de pousser jusqu’aux tréfonds du perfectionnisme, et de vouloir rechercher une parfaite estime de soi. Vous disposez toutefois d’un outil magistral pour combattre ces doutes, et conserver ainsi la plus belle clarté de ce que vous êtes vraiment : votre intelligence.

Votre pensée en arborescence peut en effet vous servir à prendre le recul nécessaire afin d’évaluer vos réelles compétences, en dépit de vos croyances sur vous-même qui, la plupart du temps, sont considérablement tronquées. En complément d’une salutaire autocompassion, cette prise de distance par rapport à vous-même mettra en évidence vos qualités, bases d’une réévaluation presque automatique de l’estime que vous vous portez.

Néanmoins, le doute est aussi source de remise en cause. Et toute remise en cause offre une voie royale à l’amélioration. Il s’agit alors d’évoluer au sein d’un équilibre porteur, oscillant entre nécessités de base et inutile perfectionnisme.

Conclusion : un doux mélange s’impose…

7. Combattez votre impatience 

Dans un contexte cérébral où règne généralement en maître absolu cette fameuse impatience qui caractérise tant les HP, il convient ici de s’armer de… patience !

Modifier nos propres croyances sur nous-mêmes est un travail de longue haleine. Toutefois, il ne fait aucun doute que le constat que vous poserez quant aux améliorations apportées ne fera que décupler votre motivation, et créer une dynamique porteuse dans votre esprit.

8. Faites appel à l’équipe 

Confiance en soi et confiance en l’autre sont indéniablement liées. A l’heure où le HP peine à s’estimer ou à croire en lui-même, la difficulté de faire confiance en autrui est plutôt complexe.

Pourtant, un appel à l’aide vers l’extérieur peut constituer une option intéressante.

En suivant un plan d’actions prédéfini pour chacun des thèmes à aborder, il s’agit alors de s’ouvrir mesurément à certaines personnes de confiance, avec pour objectif final la mise en œuvre structurée de certains conseils prodigués, et enfin, la mesure des résultats obtenus.

Appel à l'équipe

9. Acceptez ses erreurs autant que l’imperfection 

En recherche quasi permanente d’un perfectionnisme pour la plupart du temps inutile, le HP peine souvent à accepter qu’il se soit trompé, partiellement ou totalement. Pourtant, l’échec est constructif ! Il permet de valider les nouveaux projets à venir et de corriger les faiblesses ou inconvénients rencontrés dans le passé.

Il convient alors de s’épargner cette perpétuelle autoflagellation que l’on s’inflige en cas d’erreur commise, et au contraire, de l’accueillir de façon posée et réfléchie.

10. Objectifs : clairs, réalistes et atteignables !

Rencontrer un objectif est agréable et valorisant. De même, ne pas l’atteindre est contraignant. Sur la durée, la multiplication d’un cas comme d’un autre peut amener de belles joies, comme de grandes frustrations.

Objectifs

La clé réside en trois points distincts. Il s’agit de se fixer des objectifs :

  • clairs, c’est-à-dire, sans possibilité de s’en écarter
  • réalistes, à savoir, en adéquation avec ses propres valeurs
  • atteignables, et donc, avec les moyens (pas forcément financiers) dont on dispose

11. Acceptez les risques potentiels 

A priori, ne rien faire est sécurisant ; agir n’est pas sans risque.

Devenir confiant impliquera forcément certaines modifications dans votre comportement. Désormais, vous oserez entreprendre de nouveaux projets, contacter les autres, aller de l’avant, … . Peut-être même susciterez-vous finalement l’envie des un(e)s et des autres !

Le choix à faire, pas forcément cornélien, est donc simple : souhaitez-vous continuer à subir les nombreux désagréments liés à un manque de confiance en vous, ou à l’inverse, bénéficier des avantages liés à ces nouvelles conditions de vie ?

Subir, c’est mourir.

Réagir, c’est survivre.

Construire, c’est vivre.

12. Devenez assertif 

S’exprimer, voire défendre ses droits, en toute liberté… sans pour autant empiéter sur ceux des autres : l’assertivité! Voilà une belle thématique, développée ici sur Planète Zèbres !

13. Evitez de culpabiliser 

La culpabilité est la conséquence directe d’une empathie que l’on éprouve à l’égard d’autrui. Il s’agit donc bel et bien là du complément inhérent à une qualité.

Se sentir coupable à l’excès – parfois même dans le cadre d’une relation toxique, dont en présence d’un pervers narcissique – peut toutefois considérablement entamer la confiance que l’on accorde en ses propres capacités.

Se détacher de ces sentiments de culpabilité passe par une identification claire et précise des responsabilités des uns et des autres, qu’il convient d’analyser par le biais d’un processus objectif. Issues possibles : un mélange nuancé d’attitudes à adopter et de paroles à prononcer, depuis le rejet poli et respectueux de la faute vers l’autre, jusqu’à l’acceptation raisonnée de sa propre  responsabilité.

Check-list

14. Repoussez vos excès de modestie et reconnaissez vos victoires 

Vos réussites sont la résultante de vos talents, lesquels vous sont propres. Chacun ses forces, chacun ses faiblesses. Là où vous réussirez brillamment, d’autres échoueront ; et l’inverse ne signifie aucunement que vous n’avez pas de valeur, simplement que ce n’était peut-être pas là votre domaine.

A l’évocation de vos succès, il convient alors d’accepter les louanges, sans résistance, et de reconnaître la belle victoire obtenue face aux difficultés rencontrées.

15. Last but not least : ayez la motivation et la volonté d’évoluer !

… et l’intime conviction que vous allez y parvenir !

Epanouissement de l’enfant : le rôle du parent

Au-delà de ce qui peut être entrepris pour soi-même en tant qu’adulte, le parent d’un enfant se doit de tenir un rôle essentiel en vue de renforcer la confiance et l’estime que son enfant porte envers lui-même.

Cet objectif peut être atteint par le biais de différentes voies, telles que :

La main d'un enfant dans la main d'un parent

1. Favoriser le dialogue, l’ouverture, la compréhension 

S’ouvrir à l’autre n’est pas chose aisée ; se confier est parfois compliqué ; se voir poliment refuser l’accès au dialogue est contraignant.

Pour l’enfant, ces frustrations sont particulièrement démultipliées, et donc d’autant plus complexes à gérer.

Si l’adulte se réfugie parfois dans une certaine forme d’égoïsme ou de désintérêt vis-à-vis de l’autre, le parent se doit de d’accueillir son enfant, et de lui laisser libre court à son envie, son besoin de communication. Ce dernier est encore plus criant lorsque l’enfant se débat dans des sentiments singuliers liés à ses caractéristiques de HP.

2. Encadrer et ouvrir la voie

Dans la continuité d’une ouverture à la communication, le parent peut encadrer son enfant dans le développement de ses relations avec les autres, avec pour objectif principal, son épanouissement au sein du groupe qui l’entoure.

Enfants amis

Les liens sociaux qu’il tisse dans son environnement doivent idéalement se construire dans la durée, du moins, pour les plus qualitatifs d’entre eux.

L’amitié est en effet un pilier essentiel, tant pour l’enfant que l’adolescent, mais surtout, l’adulte en devenir qui, par cette forme de reconnaissance de l’autre pour ce qu’il est, verra son estime et sa confiance en lui se renforcer.

3. Garantir une stabilité affective et émotionnelle 

Souvent sensible (et encore davantage lorsque HP), l’enfant réagit telle une éponge. Un contexte instable, empli de conflits, favorisera ses déséquilibres émotionnels.

A l’inverse, joie, bonheur et marques d’amour lui permettront de renforcer ses croyances en un environnement porteur, au sein duquel il pourra lui-même évoluer en toute quiétude

4. Encourager et valoriser 

Au-delà de la reconnaissance dont chaque individu a besoin pour progresser, la valorisation de ce que l’enfant réalise au quotidien est essentielle.

Si celle-ci peut provenir principalement de ses parents, les encouragements seront également les bienvenus depuis d’autres membres de la famille, ou encore, des professeurs.

Un enfant créatif
Encouragements

5. Accorder de la liberté

Tout développement personnel, ou prise de conscience de l’environnement et de ses limites, ne peut se faire sans expérimentations ou initiatives personnelles.

Pour le parent, il s’agira ici d’accorder de nombreuses libertés à son enfant, tant de paroles que d’actions. Celles-ci lui offriront l’opportunité de s’affirmer, tout en trouvant son propre terrain d’épanouissement et de responsabilisation, propice à un développement naturel de sa confiance en lui.

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